Le sens de la débâcle des soins, en particulier des soins de base, doit être comprise par une analyse digne de ce nom, permettant de trouver une ouverture (contrat de capitation).
L'omnipraticien, défini par la "magie" du développement de la technologie scientifique a fait perdre à la médecine toute sa philosophie, allant jusqu'à définir le médecin généraliste comme "incapable d'être spécialiste".
Une motivation des étudiants en médecine, avec une formation bio-psycho-sociale digne de ce nom, un respect tant humain (bonjour Docteur et non pas "voilà le toubib!") que financier ( note d'honoraires et non pas salaire syndiqué) est de mise.
L'indépendance et le respect du médecin dit "de premier recours" est nécessaire à la gestion du risque avec une prise de décision consensuelle avec le patient (entretien singulier) basée sur une indication adéquate.
Ceci pourrait déboucher sur un réseau de soins financé par une assurance "médecin de famille, de premier recours ou simplement médecin traitant" avec un contrat de capitation régissant les soins.
Celui-ci serait piloté par une commission tripartite réunissant médecins, assureurs et représentants des patients. Chacun y garderait son rôle spécifique et les résultats, en cas d'entente entre partenaires, devrait permettre d'endiguer les couts.
Une utopie? L'avenir nous le dira.
Pour qu'un oiseau puisse s'envoler, il faut que les soins prodigués soient fédérés.
A vocation humaniste.
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