L'argent, l'argent, tout s'achète et tout se vend. Le malade vend sa maladie au plus offrant jusqu'à ce que mort s'en suive, les dents en or pour le croque mort.
Qui ne dit "gère!" s'ulcère.
L'important: comment facturer qu'importe de soigner. Au fait: la facture fait-elle partie du traitement?
Soutenir un patient par empathie en proposant ce qu'il parait mutuellement raisonnable fait partie de l'Art médical. Les psychiatres appellent cela "la psychothérapie de soutien". Mais pour l'assureur, fixer un cadre et assurer un suivi circonstancié est purement de la polipragmasie vénale. L'écoute et le temps consacré pour échafauder une hypothèse sont blâmable pour ne pas dire condamnable. S'intéresser au malade? s'endetter patiemment. S'intéresser à la maladie? s'enrichir rapidement. L'impatient malade n'y voit que le feu de Dieu argent qui permet que l'Or dure.
Honorer un médecin? cliniquement répréhensible car il a un sale air.
Rémunérer d'un sale air permet de ne pas mettre la grève en touche.
Vocation: ça sert d'os. Mais aujourd'hui, on ne ronge plus que son frein.
Idéaliste de dire non à un choix paraclinique obligé? à vous de choisir.
Mais rassurez-vous, si en médecine l'évaluation clinique est, disons, répréhensible, en justice, la preuve est inutile!
A noter que de pouvoir cumuler les différents pouvoir y est pour quelque - chose: politico - éducatif, médical et judiciaire:
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